La planète Terre est frappée depuis hier vendredi, par “une tempête géomagnétique” de niveau 5 (sur une échelle de 5), jugée “extrême”. Il s’agit de la première tempête de niveau 5 à frapper la Terre depuis 2003, selon l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA).
ll s’agit selon le Centre de prévision de la météo spatiale (SWPC), rattaché à NOAA “d’explosions de particules énergétiques et de champs magnétiques partant du soleil”. Un phénomène, périodique, qui a été attendu par les scientifiques car le Soleil est actuellement proche de son pic d’activité, en vertu d’un cycle de onze ans. “Le phénomène pourrait provoquer des perturbations dans les réseaux de télécommunications et l’apparition d’aurores boréales à des latitudes nettement plus basses que d’habitude, dans certaines régions du monde”.
Vendredi, la tempête avait déjà provoqué “une perte temporaire et parfois totale des signaux radio haute fréquence (HF) en Asie, en Europe de l’Est et en Afrique de l’Est”. Il faut donc s’attendre, dans les prochains jours, à de potentielles perturbations des réseaux de communications et des systèmes de navigation, ainsi qu’à des “pannes de courant” et des “dégâts sur les satellites” en orbite autour de la Terre, a fait savoir la NOAA.
La dernière alerte de niveau 5 remonte à 2003, un épisode surnommé “les tempêtes d’Halloween”. L’événement en cours pourrait être d’une grande ampleur même s’il n’atteint pas encore celle de la tempête solaire de 1859, la plus importante enregistrée selon la Nasa. Connue sous le nom d’événement de Carrington, elle avait aussi atteint le niveau 5, provoquant de fortes perturbations sur les communications par télégraphe.