Le Tribunal de première instance de Tunis a émis un jugement exécutoire, en date du 29 juillet 2015, obligeant le Comité provisoire de l’Ordre des Ingénieurs Tunisiens (OIT), représenté en la personne de son président Mongi Miled, à remettre la gestion des activités de l’OIT à son conseil.
Dans une déclaration rendue publique mardi, l’OIT a qualifié ce verdit de “victoire pour la légitimité issue des élections tenues lors de la 11e assemblée générale du 29 novembre 2014 et validées, le 9 mai 2015 par la commission des grands électeurs”.
Le Conseil de l’OIT tient le bureau provisoire pour responsable d’avoir entravé l’activité de l’Ordre et d’être attaché à défendre des intérêts personnels restreints aux dépens de l’intérêt des ingénieurs de la profession, lit-on dans la même déclaration.
Le président du comité provisoire, Mongi Miled, a, pour sa part, indiqué à la TAP que son bureau a fait appel du jugement et intenté, ce matin, un procès pour réclamer son annulation.
Miled a expliqué que les traditions de l’OIT stipulent que chaque nouveau bureau doit être composé de 20 membres soit constitué de 10 nouveaux membres élus et 10 anciens émanant du bureau sortant afin d’assurer la continuité. Toutefois, la commission des grands électeurs en a décidé autrement, a-t-il signalé, en modifiant l’ordre du jour de l’assemblée générale élective en décidant d’élire tous les membres (20).