La présidence russe a réagi, mercredi, à la série de sanctions pour dopage prononcées contre les athlètes russes, estimant que celles-ci sont destinées à “alimenter la campagne antirusse actuellement en cours”.
“Le président russe est bien connu pour sa position ferme sur le caractère inadmissible du dopage dans le sport, ou pour son opposition à toute manifestation de soutien à son égard”, a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
“Les autorités du pays ont constamment réitéré qu’il n’y a jamais eu de soutien de l’Etat pour le dopage. De même, et sur instruction de Poutine, les autorités sportives russes coopèrent largement avec les organisations sportives internationales dans ce domaine, a ajouté M. Peskov.
“Cependant, malgré une telle ouverture affichée par la partie russe, il y a des partisans de l’escalade de la situation qui mettent à profit cela en vue de provoquer davantage d’hystérie antirusse”, a conclu le porte-parole du Kremlin.
Ce mercredi, trois athlètes russes, arrivés 4e aux épreuves de bobsleigh aux JO-2014 de Sotchi, ont été suspendus à vie par le CIO, portant ainsi à 22 le nombre d’athlètes disqualifiés pour ces jeux d’hiver.
Aleksandr Kasyanov, Aleksei Pushkarev et Ilvir Khuzin, arrivés quatrièmes en bobsleigh à quatre, sont disqualifiés, ainsi que l’équipe au complet, et sont suspendus à vie de toute épreuve olympique, Depuis la première sanction tombée le 1er novembre, la Russie a perdu au total onze médailles, dont quatre en or, sur les 33 remportées aux JO d’hiver de Sotchi. Arrivé premier au tableau des médailles, le pays a du coup été dépassé par la Norvège.
Ces nouvelles sanctions interviennent à quelques jours d’une réunion cruciale de la Commission exécutive du CIO qui doit se prononcer le 5 décembre sur la participation ou non de la Russie aux prochains jeux Olympiques d’hiver de Pyeongchang en Corée du Sud.