La Cour d’appel de Sousse a refusé, jeudi, la libération des accusés dans l’affaire du meurtre du coordinateur régional du mouvement « Nidaa Tounes » à Tatatouine Lotfi Nagdh et ordonné de les traduire devant la chambre criminelle.
« Les demandes de libération et de pourvoi en cassation contre le jugement de la chambre de mise en accusation ont été rejetés », a, également, indiqué le procureur général près la Cour d’appel de Sousse Abdelhamid Abeda, à l’Agence TAP. Les inculpés sont accusés, en vertu des articles 208 et 209 du code pénal, de meurtre des suites de coups portés et blessures faites volontairement, mais sans intention de donner la mort.
Ils sont accusés, également, de détention d’explosifs, de port d’armes pendant un attroupement sur la voie publique et de menace d’agression. Lotfi Nagdh a été tué, le 18 octobre 2012, lors d’une marche organisée par la Ligue de protection de la révolution à Tataouine pour revendiquer « l’assainissement de la région de la corruption ».