Le tribunal de première instance de Gabès a condamné les deux accusés dans l’Affaire dite des “Zwaoula (pauvres)”, Chahine Berriche et Oussama Bouajila à une amende de cent (100) dinars, ne retenant que le chef d’accusation d’inscriptions sur les murs d’un édifice public. Le tribunal a prononcé le non lieu pour les autres accusations qui concernent la violation de la loi sur l’état d’urgence et la divulgation de fausses nouvelles.
L’affaire remonte au 3 novembre 2012. Chahine Berriche et Oussama Bouajila avaient alors taguer les murs d’un lycée avec des inscriptions critiquant la situation sociale dans le pays.
Au terme du verdict, les avocats des deux accusés ont exprimé leur satisfaction, formulant l’espoir que le ministère public n’interjette pas appel.
Les jeunes Chahine et Oussama ont pour leur part affirmé qu’ils n’ont jamais eu l’intention de nuire mais qu’ils voulaient juste promouvoir l’art du tag qui exprime les préoccupations et les angoisses des gens.