Lors d’une séance à l’Assemblée nationale constituante, le ministre de l’Intérieur, Ali Larayedh, a fait le bilan sur la situation sécuritaire dans le pays en énumérant les événements survenus dans la nuit de lundi à mardi sur différentes villes du pays, à savoir les attaques des salafistes contre le siège du tribunal de première instance de Tunis 2 à Essijoumi, contre le palais Abdellia La Marsa, contre le bureau de l’UGTT à Jendouba, contre les locaux des partis politiques comme Al Watad (Mpd, mouvement des patriotes démocrates) et PDP, contre les postes de police de Carthage Byrsa, Kram est, Marsa-plage, Marsa Rabii, El Intilaka, les affrontements violents entre les forces de l’ordre et salafistes à Douar Hicher (gouvernorat de La Manouba)…
Il a par ailleurs annoncé l’arrestation de plus de 150 personnes impliquées dans ces incidents. Et plus inquiétant, c’est que le premier flic de la Tunisie estime très probable une propagation de ces violences salafistes dans l’ensemble du pays. Mais espérons qu’on n’en arrivera pas là.
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