Les enfants de l’école coranique de Regueb ont été remis à leurs parents dans la journée du lundi 11 février 2019. Cette décision a suscité l’indignation des citoyens qui ont fortement contesté l’existence d’une telle ‘école’.
Selon la loi tunisienne, les élèves sont dans l’obligation d’être inscrits dans des écoles publiques jusqu’à l’âge de 16 ans. Une grande partie de ces enfants n’ont jamais mis les pieds dans une école primaire. Certains ont décidé de quitter les bancs de l’école pour apprendre le Saint Coran.
Selon l’article premier du Code de la Protection de l’Enfant, plusieurs détails pointent vers la civilité de l’Etat. Toujours selon le premier article, il faut préparer l’enfant à une vie libre et responsable dans une société civile.
Selon l’article 7 du code de la protection de l’enfant, il est important que l’enfant soit scolarisé.
‘Dans toutes les mesures prises à l’égard de l’enfant, l’action de prévention au sein
de la famille doit être une considération primordiale en vue de sauvegarder le rôle
familial, et consolider la responsabilité qui incombe aux parents ou de ceux qui en
ont la charge, dans l’éducation de l’enfant, sa scolarité et son encadrement par une
protection nécessaire à son développement naturel’.
L’article 21 met en évidence l’abandon des parents de leurs enfants pour diverses raisons dans des établissements privés.
“La négligence signifie la mise en danger de l’intégrité mentale ou psychologique
ou physique de l’enfant soit par son abandon par ses parents, sans motif valable dans
un endroit ou dans une institution publique ou privée, soit par l’abandon du foyer
familial par les parents pendant une longue période sans fournir à l’enfant les
commodités nécessaires, soit par le refus des deux parents de recevoir l’enfant suite à
un jugement relatif à sa garde, ou par le refus de le soigner et de veiller à son bon
traitement.”