“La situation des îles tunisiennes, en particulier Djerba et Kerkennah, nécessite un diagnostic scientifique, car ces sites sont de plus en plus menacés par l’élévation du niveau de la mer et l’augmentation des taux d’acidité et de salinité des océans”, a déclaré, mercredi, Mounir Mejdoub, Secrétariat de l’Etat au développement Durable.
“Certaines îles sont également menacées par la détérioration de la flore marine (algues et autres plantes aquatiques…) à cause de la pollution par le rejet de déchets solides et la pêche sauvage qui menace la richesse halieutique”, a-t-il poursuivi, lors d’un séminaire à Sfax.
Le secrétaire d’Etat a rappelé, dans ce contexte que la Tunisie compte 60 îles et îlots, dont la plupart sont inconnus.
Mejdoub, qui s’adressait aux participants à ce séminaire scientifique de deux jours (4 et 5 juin 2014) sur “la planification nationale en matière de biodiversité”, a laissé entendre que la réussite de la stratégie nationale de préservation de la biodiversité dépend du développement d’activité et de projets “verts” pour préserver les écosystèmes.
Selon lui, la région de Sfax devra occuper une place importante dans le cadre de cette stratégie dans la mesure où elle constitue l’une des régions les plus riches en biodiversité.
La manifestation organisée par le ministère de l’Equipement en partenariat avec le PNUD (Programme des Nations Unies pour le développement) et l’Association des Amis des Oiseaux (AAO), vient célebrer la Journée internationale de la biodiversité (22 mai 2014) et aussi la Journée internationale de la biodiversité.