La grève des instituteurs a été suivie, dans toutes les régions du pays, avec un taux de participation dépassant les 80 pc, a déclaré le secrétaire général du syndicat général de l’enseignement de base, Taher Dhaker.A cette occasion, des assemblées générales ont eu lieu dans les différentes Unions régionales et locales du travail, pour examiner la situation financière et professionnelle des instituteurs et discuter des prochaines formes de lutte en cas de non satisfaction de leurs revendications par le ministère de l’éducation, a-t-il indiqué.
Et d’ajouter : « les propositions avancées par le ministère de l’éducation lors des négociations engagées il y a quelques mois, ne sont pas à la hauteur des attentes des éducateurs ».
A noter que les revendications se rapportent surtout à la mise à jour du statut, l’inscription des conventions dans ce texte et l’amélioration des conditions de travail dans les écoles.
Le syndicat revendique, également, une prime spécifique, à l’instar de certaines branches de la fonction publique, outre la régularisation de la situation des suppléants, leur intégration dans la fonction publique et l’augmentation de la prime des fournitures scolaires.
Le chargé des relations avec les partenaires sociaux au ministère de l’éducation, Mohsen Jelassi, a, pour sa part, affirmé qu’au cours des réunions de négociation avec le syndicat, les deux parties se sont accordées sur plusieurs points. Une seule divergence persiste concernant l’augmentation de la prime des fournitures scolaires : le ministère propose qu’elle soit de 50 pc en deux traites, alors que le syndicat réclame le doublement de sa valeur en deux étapes.
Il a ajouté que cette proposition représente le maximum que le ministère puisse offrir actuellement, vu les moyens accordés par le budget de l’État, assurant que le ministère demeure ouvert au dialogue avec les représentants des instituteurs qui totalisent environ 62 mille.
WMC/TAP
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