L’hôpital régional de Ben Guerdane et les différents centres de la santé de base sont en arrêt de travail depuis mardi matin suite à la grève de trois jours décidée par le syndicat de base de la santé publique et soutenu par l’union locale du travail, en signe de protestation contre l’assassinat d’un infirmier, lundi. Seuls les services d’urgences et les services internes où des malades sont hospitalisés fonctionnent.
“Ce crime a choqué le personnel de la santé et suscité son indignation, a indiqué le secrétaire général du syndicat de base de la santé de Ben Guerdane, dénonçant l’absence de sécurité dans cette zone.
Le syndicat de base et l’union locale de travail ont dénoncé, lors d’une réunion d’urgence, lundi, “ce crime odieux”, estimant qu’il “vise les syndicats et le personnel de l’hôpital et qu’il est la conséquence directe de l’absence de la sécurité”.
Les deux structures syndicales ont fait assumer la responsabilité aux autorités gouvernementales et sécuritaires concernées, qui tardent, selon eux, à faire régner l’ordre et la sécurité, réclamant d’identifier au plus vite les auteurs du crime.
De son côté, Jamel Hamdi, commissaire régional adjoint de la santé, a indiqué qu’on aurait pu trouver d’autres moyens de protestation, soulignant que tout sera mis en oeuvre pour apaiser la tension et pour que le travail reprenne au sein du service public de la santé.