
«Mme Saida Agrebi rentrera en Tunisie, je vous le garantis», a-t-il martelé avant d’ajouter: «ma cliente compte demander aux autorités françaises de refuser l’extradition et d’accepter, en contrepartie, de rentrer librement au bercail la tête haute munie de son passeport».
Me Nogueras, qui a fait le déplacement à Tunis pour accéder au dossier d’instruction, a déclaré qu’il rentre bredouille car le juge d’instruction chargé de l’affaire lui a signifié que la loi tunisienne l’habilite à refuser l’accès à ce dossier lorsque la personne concernée est en fuite.
Mme Agrebi, qui vient de se passer des services de son avocat tunisien Radhouane Al Aybi, avait fui, le 30 juillet 2011, la Tunisie alors qu’une plainte du ministère des Finances sur sa mauvaise gestion de l’AMT était sur le bureau de l’ancien procureur de la République auprès du tribunal de première instance de Tunis, Néjib Maâoui. Le 16 août 2011, le juge d’instruction auprès du tribunal de première instance de Tunis avait lancé un mandat d’extradition international à l’encontre de Saida Agrebi.
ABS
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