Une rencontre scientifique sur l’hépatite s’est tenue, samedi, à Tunis, à l’occasion de la journée mondiale de la santé célébrée le 7 avril de chaque année.
Organisée par le service des maladies du système digestif de l’hôpital de la Rabta, cette rencontre vise à échanger les expériences et les expertises entre les spécialistes et de discuter des avancées médicales en matière d’hépatite sous toutes ses formes.
Selon le chef de ce service, Dr Nabil Ben Mami, le taux d’infection par l’hépatite B est passé de 7% en 1995 à 1.8% en 2017, de même pour l’hépatite C dont le taux s’élève actuellement à 1%.
Il a ajouté que l’hépatite B et C demeurent les formes les plus dangereuses, précisant, cependant qu’elles sont curables (le taux de guérison étant de 95%).
Il a appelé, à cet égard, les citoyens à l’importance de la prévention et de la vaccination dés la naissance, faisant savoir que le traitement contre l’hépatite est disponible et accessible.
Le ministre de la Santé, Imed Hammemi a souligné l’importance du dépistage précoce pour prévenir cette maladie, appelant à intensifier les campagnes de sensibilisation dans les régions intérieures et à mener des études médicales sur l’hépatite.
Il a annoncé que son département ciblera prochainement les écoles publiques et leur environnement et les régions où l’eau potable n’est pas accessible, précisant que cette campagne de sensibilisation sera menée en collaboration avec les différentes parties concernées.