L’Agence Allemande de Coopération internationale (GIZ) organise, les 25, 26 et 27 février 2014, à Hammamet, cinq formations en parallèle dans le cadre d’un cycle de formation pour les responsables management de l’innovation de 200 entreprises.
La GIZ programme en outre, un cycle de formation en transfert de savoir et de technologie pour les cadres des cellules de valorisation de la recherche, des bureaux de transfert technologique, des centres techniques, technopôles et des consultants privés.
Selon l’agence allemande, ces formations ciblent à faire sortir l’industrie tunisienne des modèles de sous-traitance classiques et l’orienter vers la fabrication de produits à plus grande valeur ajoutée.
Il s’agit là d’une des voies à suivre pour lutter contre le chômage qui touche de plus en plus de diplômés en Tunisie. Pour cela, l’innovation devrait être considérée en tant que vecteur de compétitivité et donc de développement pour la Tunisie.
Ces formations s’inscrivent dans le cadre du programme d’appui au système de la recherche et innovation (PASRI), financé par l’Union Européenne et mis en oeuvre par la GIZ.
Il est axé sur la détermination du potentiel d’innovation en Tunisie, que ce soit au niveau des entreprises ou de celui de la recherche, pour ensuite, s’intéresser à la relation qui devrait lier le monde de l’entreprises, à celui de la recherche. Dans ce communiqué, Kirsten Schuettler, responsable de la composante innovation à la GIZ a déclaré que «la mise en place d’un système de management de l’innovation dans 200 entreprises et la formation de leurs responsables, vise notamment, à renforcer les capacités de l’entreprise et créer un environnement favorable à l’innovation, tout en garantissant sa pérennité et un meilleur positionnement sur le marché”.
“Le grand potentiel au sein des institutions de recherche tunisiennes, pourrait être bénéfique pour les entreprises, à condition qu’il y ait des structures et des mécanismes capables de constituer un pont entre la recherche et l’industrie, d’où la nécessité de former des professionnels de transfert de technologie et de savoir, capables de dialoguer avec les entreprises et d’écouter leurs besoins.
C’est dans ce sens que le cycle de formation a été conçu et mis en place, pour créer des liens entre institutions de recherche et industriels qui n’existent pas encore en Tunisie”.
Pour Fatma M’selmi, experte de l’innovation à la GIZ, «la Tunisie a urgemment, besoin de professionnels qui sachent faire le lien entre le monde de la recherche et celui de l’entreprise, en vue d’inciter les chercheurs à travailler en collaboration avec le secteur économique, tout en étant accompagnés par des experts de transfert de technologie qui savent parler le langage de l’entreprise, régler des questions de propriété industrielle ou trouver les financements pour les projets collaboratifs».
La formation sera en 9 modules portant notamment sur la propriété intellectuelle, la négociation de contrats entre institutions de recherche et industriels, l’environnement favorable au Transfert technologique, le marketing des résultats de recherche, ou encore le management des projets de transfert.