D’après son rapport, SP est favorable à un “remaniement du gouvernement de transition, intégrant plus de parties”. Les experts de l’agence se déclarent optimistes, et s’attendent à une adoption de la nouvelle constitution de la Tunisie et à la tenue des élections en 2014, “étant donné le consensus déjà atteint sur certains points de discorde dans le projet de constitution”.
Standard&Poor’s estime, sur un autre plan, que des retards dans la réalisation de réformes pour soutenir la croissance et réduire le chômage “pourraient augmenter la frustration populaire, qui pourrait, à son tour, alimenter de nouvelles turbulences politiques”.
Elle prévoit, par ailleurs, que si les réformes structurelles ne seront pas mises en oeuvre ou la transition vers la démocratie sera déraillée, la croissance du PIB réel par habitant se situerait à 1,4% en 2013, contre une prévision précédente de 2,8%, “compte tenu la menace du terrorisme et l’agitation politique sur le tourisme et l’investissement”.