La secrétaire d’Etat adjointe américaine, chargée du Proche-Orient, Beth Jones a salué, lundi lors d’un entretien à Tunis avec le président de l’Assemblée nationale constituante
(ANC), Mustapha Ben Jaafar, les efforts déployés par la Tunisie en vue de surmonter les points litigieux dans la constitution et d’élaborer un calendrier fixant la date des prochaines élections afin de faire aboutir le processus de transition démocratique, précise un communiqué de la présidence de l’ANC.
“Ces efforts sont un signe de bonne santé, de même que des indicateurs probants de cette démocratie naissante que le monde suit avec un grand intérêt”, a-t-elle déclaré. Tout en réaffirmant la volonté de Washington de continuer à soutenir la Tunisie, en tant que “pays ami”, Mme Jones a indiqué que la direction politique de la Tunisie est plus que jamais consciente de l’impératif de conjuguer liberté d’expression et respect de la loi, surtout lorsque cette liberté prend d’autres formes, telle la violence, en référence à l’attaque menée contre l’ambassade américaine à Tunis le 14 septembre dernier par des manifestants qui protestaient contre une vidéo islamophobe. Passant en revue le volume des défis économiques et sociaux auxquels fait face la Tunisie, le président de l’ANC a mis l’accent sur la nécessité de mobiliser les amis de la Tunisie, “avec à leur tête les Etats-Unis” qui ont soutenu “la révolution tunisienne depuis la fuite de l’ancien président Ben Ali.” Il a, en outre, fait remarquer que les actes de destruction et de pillage qui ont ciblé l’ambassade et l’école américaines à Tunis ne reflètent pas “la société tunisienne modérée, une société qui rejette toutes les formes de violence et d’extrémisme.”
WMC/TAP