La police détestée sous Moubarak , mais également sous Morsi et avec la multiplication de la violence, a finalement obtenu gain de cause et va pouvoir porter des armes.«Avant, les Égyptiens nous détestaient, mais ils nous craignaient. Aujourd’hui, ils nous détestent toujours et ils nous attaquent sans merci», observe «K», un autre policier d’Alexandrie, en référence à la multiplication des attaques visant les commissariats, les bâtiments gouvernementaux ou encore les sièges du parti Liberté et Justice, la branche politique des Frères musulmans, rapporte leFigaro.fr.
«Les nouvelles armes ne seront pas utilisées contre les civils. Elles ne seront fournies qu’aux policiers qui poursuivent des voleurs et des criminels, et qui ont pour tâche de protéger des bâtiments publics. C’est indispensable pour faire face à la détérioration du climat sécuritaire», s’efforce de tempérer le brigadier général Ayman Helmy, un des porte-paroles du ministère de l’Intérieur.