La décision rentre sans doute dans le cadre des réformes qui sont initiées en vue de réformer la presse tunisienne. Elle pourra apporter des améliorations des contenus de la presse aussi bien écrite, audio-visuelle qu’en ligne qui connaissent des insuffisances. Toujours est-il que l’accès à l’IPSI (Institut de Presse et des Sciences de l’information) de Tunis devra se faire, à partir de l’année universitaire 2012-2013, par voie de concours.
Les enseignants de l’IPSI n’ont pas encore arrêtés l’architecture de ce concours. Mais ce qui est quasi certain c’est que les bacheliers qui manifesteront le désir de rejoindre l’IPSI, en premier et deuxième choix, devront passer, début août 2012, un concours d’entrée en vue de l’évaluation de leurs capacités à poursuivre des études en journalisme et communication. Les épreuves devront être centrées de ce fait sur la culture générale et les langues (arabe, français et anglais).
Pour l’heure, on se contente de dire que cette « réforme » permettra à l’IPSI de former de meilleurs journalistes mieux à même de satisfaire le marché.
Affaire à suivre !
M.F.
Lire aussi:
En Tunisie, les médias sont-ils les mêmes que sous Ben Ali ?
L’AFP, le Huffington Post et Politico distingués par un prix Pulitzer
Un journaliste d’Essabah entame une grève de la faim