L’organisation “I Watch” a déclaré avoir enregistré des “dépassements susceptibles de porter atteinte au droit de se porter candidat aux élections”.
Elle appelle, dans une déclaration publiée, mardi, l’Instance supérieure indépendante pour les élections à “assumer pleinement sa responsabilité et à garantir un climat électoral sain et transparent”, tout en respectant l’équité et principe d’égalité des chances et de traitement entre les candidats.
“I Watch” critique également “le mutisme” de l’Instance des élections, “bien qu’elle soit responsable du bon déroulement du processus électoral”, face à ce qu’elle a qualifié de “restrictions que subissent certains candidats potentiels et leurs représentants par des structures de l’Etat lors de la collecte des parrainages”. Pour l’organisation, ce mutisme n’est qu'”un signe du manque d’impartialité qu’aurait l’instance des élections envers les candidats potentiels”.
Et d’ajouter que le fait que certains candidats à la présidentielle n’arrivent pas à se procurer un extrait de leur casier judiciaire “constitue une violation du principe de neutralité de l’administration”.
Lundi, le président de l’Isie, Farouk Bouasker, a, dans une déclaration aux médias, affirmé, au sujet des retards rencontrés par des candidats dans l’obtention de certains de leurs documents auprès des administrations, que “l’instance est en coordination permanente avec les ministères de l’Intérieur, de la Justice et des Finances ainsi qu’avec toutes les parties concernées par les élections, en vue de simplifier les procédures de candidature pour chaque citoyen tunisien répondant aux conditions légales et réglementaires d’obtention d’un document administratif.
Lundi 29 juillet a débuté le dépôt des dossiers de candidature à l’élection présidentielle du 6 octobre 2024; il se poursuivra jusqu’au 6 août prochain.