L’éducation à la science, à la transition et à la citoyenneté, tel est le thème d’un atelier organisé, jeudi à Tunis, dans le cadre du forum social mondial (FSM).
Les conférenciers ont mis en exergue l’inégal accès à l’éducation et au savoir, indiquant que plusieurs systèmes éducatifs à travers le monde n’accordent plus d’importance à la recherche scientifique et se contentent de former des diplômés selon les besoins du marché de l’emploi.
Après avoir souligné la nécessité de donner aux enseignants plus de souplesse et de liberté dans la formation des futures générations, les experts en éducation ont indiqué que l’enseignant se trouve prisonnier des programmes officiels.
Un enseignant tunisien a, à cette occasion, parlé d’une expérience lancée par un groupe d’élèves dans le gouvernorat de Bizerte en vue de préparer, d’écrire et de produire une pièce de théâtre qui sera présentée au mois de juin afin de les inciter à travailler en commun et à développer leur créativité.
Par ailleurs, les participants ont dénoncé la privatisation de l’enseignement qui s’explique, ont-ils dit, par “un malaise à l’égard d’un enseignement public qui a trouvé du mal à suivre l’évolution de la société”.