Leila Alouène, professeur en nutrition et responsable du service formation et communication à l’institut national Zouheir Kallal de nutrition et de technologie alimentaire (INNTA) a appelé les personnes atteintes de maladies chroniques, notamment, les diabétiques à effectuer une consultation précoce auprès de leur médecin traitant pour éviter les complications au cours du mois de Ramadan.
Alouane a déclaré à la TAP, en marge, des deuxièmes journées portes ouvertes, organisées les 9 et 10 mai 2014 à la galerie de l’information à Tunis, que les consultations doivent s’effectuer un mois et demi, au moins, avant l’avènement du mois de Ramadan pour un maximum d’équilibre et un jeûne sans risque.
Elle a précisé que les consultations précoces et le changement des horaires de prise et de dosage des médicaments avant le mois de Ramadan permettent de bien se préparer au jeûne et à éviter les complications. Ces journées permettront au public de poser des questions sur l’alimentation et la santé au cours de Ramadan et une occasion pour distribuer des brochures de sensibilisation sur “le jeûne et le diabète”, “Comment vivre avec le diabète” et “éducation sanitaire sur l’obésité”.
Pour sa part, Lamia Amamou, responsable dans une société de vente de matériel médical, a mis l’accent sur l’importance du glucomètre qui permet, aux diabétiques, de mesurer, à domicile, en quelques secondes le taux de glucose. Ce petit appareil, a-t-elle dit, qui revêt une grande importance, surtout, pendant le mois de Ramadan puisqu’il permet au malade de surveiller sa glycémie, n’est remboursé par la Caisse nationale d’assurance maladie que pour les enfants diabétiques de moins de 18 ans.