Le premier sommet USA-Afrique s’est ouvert lundi à Washington, du 04 au 06 août 2014, une cinquantaine de chefs d’État et de gouvernement africains ont répondu à l’invitation du président américain Barack Obama.
Lors de la première journée qui a été marquée par le forum de la société civile, le Secrétaire d’Etat John Kerry a rappelé combien son pays tient aux valeurs démocratiques.
« Nous croyons fermement que lorsqu’un peuple a confiance en ses gouvernants et peut se fier à une justice équitable et à une gouvernance transparente, le pays ne peut qu’avancer et prospérer » a-t-il affirmé, avant d’ajouter que les États-Unis continueront par soutenir en Afrique, la limitation de mandat conformément à la constitution des pays. « Les États-Unis vont toujours faire pression sur les leaders africains pour ne pas changer les textes de leur Constitution au profit de leurs intérêts personnels ».
Et pour garantir les valeurs démocratiques en Afrique, les États-Unis disent s’engager fermement à aider les pays africains à renforcer leurs institutions politiques, la bonne gouvernance et à promouvoir une société civile forte, active et garante des droits humains.
D’autre part, Le secrétaire américain a aussi affirmé que le problème de l’Afrique ne concerne pas seulement les textes tels que garantis par la Constitution. Selon lui, « Le continent a les meilleurs textes qui garantissent les valeurs et la protection des droits de l’Homme mais le challenge reste la mise en pratique de ces textes ».
Ainsi dans les années à venir, les États-Unis comptent miser sur des élections libres et transparentes en Afrique. L’administration Obama s’est engagée ce lundi à débloquer sur les cinq prochaines années, plus de 51 millions de dollars US pour garantir des élections transparentes et apaisées au Nigéria. Il en sera de même au Congo avec 30 millions de dollars US, en Tunisie avec 9 millions de dollars puis au Malawi avec 3,5 millions de dollars.