Une cérémonie de recueillement s’est tenue, mercredi, à la Cathédrale de Tunis, à la mémoire du militant emblématique et ancien président d’Afrique du Sud Nelson Mandela qui s’est éteint le 5 décembre 2013 à l’âge de 95 ans. Dans une oraison funèbre de l’illustre défunt, le président de l’Assemblée nationale constituante, Mustapha Ben Jaafar, a salué en Mandela un grand combattant pour la liberté et l’émancipation et une icône de tolérance et de rejet de la haine et de la violence.
« Nelson Mandela était un ami de la Tunisie et un partisan de sa révolution » a-t-il rappelé, ajoutant que ce leader avait réussi à faire de l’Afrique de Sud un modèle de reconstruction de l’Etat, dans un esprit de réconciliation, loin des rancunes et des vengeances.
Il a indiqué que le meilleur exemple de rejet de la haine et de la vengeance trouve sa pleine expression dans la promulgation, à l’initiative de Mandela, de la loi sur l’unité et la réconciliation nationale outre la création de la commission Vérité et Réconciliation, et ce dès la première année de son accession au pouvoir.
Ben Jaafar a affirmé que Madiba (le père de l’Afrique du sud dans le dialecte local) restera à jamais une figure emblématique du combat pour la liberté et la paix mondiales et une icône de lutte contre l’injustice et contre toute forme de discrimination.
Le chargé d’affaires de l’ambassade d’Afrique du Sud a remercié la Tunisie pour sa solidarité et ses sentiments de compassion envers le peuple d’Afrique du Sud à la suite de la mort de son leader. « Du temps où Nelson Mandela luttait pour la libération de son pays, la Tunisie se tenait aux côtés de l’Afrique du sud », s’est-il félicité.
La cérémonie s’est déroulée en présence du ministre de la santé Abellatif Mekki et de plusieurs ambassadeurs des pays frères et amis, qui étaient les hôtes de l’archevêque de Tunisie.