La validation d’un accord de principe avec le FMI ne veut pas dire que les problèmes budgétaires de la Tunisie ont été résolus. Le signe de confiance accordé par le FMI à la Tunisie pourrait très vite se transformer en défiance et même en suspension s’il n’y a pas de réformes et si les engagements envers le Fonds ne sont pas respectés.
« Il faut aussi s’occuper des volets développement, IDE, épargne, pouvoir d’achat, inflation, croissance, éléments qui ne figurent pas dans les radars du FMI », s’inquiète Fayçal Derbel expert financier.
Le sort de la Tunisie ne dépend pas des autres, il dépend de ses décideurs politiques et de leur courage à mettre en œuvre les réformes rapidement et efficacement. En Tunisie, outre la résistance de l’administration à toutes tentatives d’assouplissement des procédures, dont la digitalisation, et celle des syndicats à toute privatisation des entreprises publiques qui vampirisent les finances de l’Etat.
La Tunisie ne pourrait aujourd’hui sauver le tout qu’en restructurant et en privatisant le peu ! La privatisation de la RNTA lui rapporterait, à elle seule, plus de 6 milliards de dinars. L’information erronée est véhiculée à propos de l’appropriation de l’acquéreur éventuel des impôts et taxes frise le ridicule. La RNTA ramène à l’Etat 2 milliards de dinars d’impôts et taxes. Celui qui va l’acheter pourrait-il s’approprier les impôts et taxes de l’Etat ?
Le déni ne servira à rien et les bijoux de famille, qui ne le sont plus vraiment, risquent de coûter au « Royaume » sa couronne !
A.B.A
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