La Constitution tunisienne de 2014 a été adoptée le 26 janvier 2014 par l’Assemblée Constituante élue le 23 octobre 2011 à la suite de la révolution qui a renversé le président Zine Abidine Ben Ali.
Une révolte d’un peuple qui a choisi de renverser la dictature pour avoir davantage de libertés et de droits.
Les anciens trois présidents, Marzouki, Ben Jaafer et Laarayedh, se sont vantés d’avoir la meilleure constitution qui vise à protéger les citoyens et leurs droits.
Aujourd’hui, nous faisons face à une violation publique de la vie privée de Maya Ksouri qui reste pour le moment silencieuse alors qu’elle a tous les droits de porter plainte contre Rached Khiari, un député qui est sensé appliquer à la lettre la constitution tunisienne.
L’article 24 de la constitution de 2014 protège la vie privée ainsi que les communication. Selon le texte de cet article, Rached Khiari viole l’article de la constitution sans être puni pour ces infractions.
Le texte indique avec précision que les correspondances et les communications sont protégées par la constitution.
Les internautes sur les réseaux sociaux ainsi que les médias se sont focalisés sur le contenu de ces fuites sans se pencher sur le côté pénal.
Rached Khiari devrait être pointé du doigt pour son infraction à la loi qui régit le pays au lieu qu’il soit le sujet principal des médias.