Au dernier jour de dépôt des candidatures à 14h, huit candidats à la présidentielle anticipée de 2019 ont déposé leurs dossiers, constate un journaliste de la Tap sur place.
Il s’agit de Abdeltif Dridi (avocat), Mohamed Ben Belgacem (homme d’affaires), Mohamed Al-Awsat Ayari (ingénieur et conseiller scientifique à la NASA), Omar Mansour (ancien ministre), Slim Riahi (homme d’affaires), Mohamed Salah Jenadi (expert en finances), Mahmoud Rouissi (fonctionnaire) et Maher Khedhr (indépendant).
Tous les dossiers déposés manquaient les parrainages nécessaires.
La date du premier tour du scrutin présidentiel étant fixé au 15 septembre 2019 à l’intérieur du pays et se déroulera les 13, 14 et 15 septembre à l’étranger.
D’après l’article 40 de ladite loi, “toute électrice ou tout électeur bénéficiant de la nationalité tunisienne par la naissance, sa religion est l’islam, a le droit de se porter candidat à la présidence de la République.
Le candidat doit être, le jour du dépôt de sa candidature, âgé de trente-cinq ans au moins. S’il est titulaire d’une autre nationalité que la nationalité tunisienne, il doit présenter dans le dossier de sa candidature un engagement d’abandon de l’autre nationalité s’il est proclamé élu Président de la République”.
L’article 41 dispose que “le candidat à l’élection présidentielle est parrainé par dix députés de l’Assemblée des représentants du peuple, quarante présidents des conseils de collectivités locales élus ou dix mille électeurs inscrits et répartis sur au moins dix circonscriptions électorales, à condition que leur nombre ne soit inférieur à cinq cent électeurs dans chacune de ces circonscriptions.
Quant à l’article 42, il prévoit que “le candidat dépose à la trésorerie générale de Tunisie une caution financière de dix mille dinars qui ne lui sera restituée que s’il obtient au moins trois pour cent des suffrages exprimés”.