La plate-forme numérique visant à lutter contre les informations mensongères (fake news) sera testée au cours de la semaine prochaine.
Réalisé par la Haute Autorité Indépendante pour la Communication Audiovisuelle (HAICA), le projet est financé à hauteur de 80 pc par l’Union européenne et le Conseil de l’Europe.
Le président de la HAICA Nouri Lajmi, a déclaré samedi à l’Agence TAP que ce projet pilote qui est entré en phase d’expérimentation avec la participation des médias publics à l’Instar de l’Agence Tunis Afrique Presse, la télévision nationale et la radio tunisienne, englobera, dans une étape ultérieure, le reste des institutions médiatiques.
La HAICA a entamé ce samedi l’organisation, sur deux jours, de la première session de formation à Monastir sur le fact checking (vérification des faits). Une série de rencontres similaires ciblant près de 100 journalistes sont programmées dans différentes régions. L’objectif consiste à créer un réseau de journalistes capables de lutter contre les fausses nouvelles.
Nouri Lajmi a relevé que la diffusion de fausses informations connait une recrudescence pendant la période électorale en particulier sur la Toile et les réseaux sociaux. Ces informations peuvent menacer le processus démocratique et la transparence des élections, a-t-il mis en garde. Le président de la HAICA a insisté sur le besoin de sensibiliser les journalistes quant à la gravité de ces pratiques, en les initiant à des techniques qui leur permettent de vérifier les informations et l’authenticité des photos et des séquences vidéo.
Ces formations s’inscrivent dans le cadre du programme de soutien des Instances indépendantes en Tunisie lancé en juin 2019. Le programme (2019/2020) est financé par l’Union européenne et le Conseil de l’Europe.
Des sessions sont prévues les 5 et 6 août à Gafsa, les 7 et 8 août à Tataouine et les 9 et 10 août à Tunis.