“Nous sommes Méditerranée”, déclare Rosario Crocetta avec le sourire de Goblin à côté d’un drapeau avec l’étoile et le croissant, le drapeau de la Tunisie. C’est l’ambassadeur de la Sicile qui parle en français avec les représentants de la délégation tunisienne prête à acheter hôtels et usines de pâtes en Sicile.
Par un “namasté”, l’ambassadeur de la Sicile accueille Mahesh Panchavaktra, l’entrepreneur indien qui a annoncé un investissement d’un milliard d’euros pour un nouvel hub d’aéroport dans la Vallée de la Pomme.
Une conférence de presse qui sert à réaffirmer l’intention du gouverneur à mettre en avant ses objectifs, ceux de rendre la Sicile la plus grande artère commerciale entre l’Europe et l’Asie.
Pour une question de sécurité, l’ambassadeur de la Sicile avait divulgué une fausse information. Il avait affirmé passer ses vacances à Bruxelles alors qu’il s’est rendu en Tunisie. C’est là où Rosario Crocetta rencontre le consul Sami Ben Abdelaali, deux députés du Parlement tunisien, et Mohsen Marzouk qui préside la délégation.
Marzouk annonce que trois hommes d’affaires, un libyen et deux tunisiens, prendront acquisition de l’usine Tomaselli. Selon le site d’information italien, ces hommes d’affaires ont déjà rencontré les avocats de l’usine fermée, il y a deux ans.
Loin de nous l’idée de contester la liberté d’investir pour tout Tunisien là où il désire le faire, nous nous posons cependant la question de savoir comment, au moment où notre pays se p)lie en quatre pour attirer des investisseurs en Tunisie, un homme politique qui veut devenir président de la Tunisie n’a pas trouvé autre chose que d’aller en Europe racheter des usines moribondes? Expliquez-nous, SVP!