Le porte-parole du Tribunal de Première instance, Sofiene Selliti, a indiqué, mardi, à l’agence TAP, que les éléments impliqués dans l’attaque contre l’hôtel Imperial Marhaba à Sousse (juin 2015), qui sont, actuellement, en fuite, font l’objet d’une plainte auprès du Pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme.
Parmi les suspects en fuite, figure le dénommé Chamseddine Sandi, qui, tel qui a été relayé, serait le cerveau de l’attentat de Sousse, a-t-il ajouté, relevant que plus de 51 personnes avaient été impliquées lors de l’affaire initiale.
Il a, d’autre part, précisé que suite à la décision de clôture de l’enquête, émise le 4 juillet 2016, dix-sept personnes ont comparu devant la chambre d’accusation qui, à son tour, a renvoyé le dossier de l’affaire devant le Tribunal de première instance, en attendant de fixer la date du procès.
Sofiene Selliti a rappelé que le juge d’instruction avait procédé à la disjonction du dossier en vue de statuer rapidement sur cette affaire, et ce conformément à l’article 104 du Code de procédure pénale.
Il a, dans ce sens, souligné que l’affaire relative aux individus en fuite et dont le nombre s’élève à 7, est désormais considérée, en vertu de la décision de disjonction du dossier, comme une affaire à part entière et sans aucun lien avec l’affaire initiale.
“Chamseddine Sandi n’est pas inconnu de la justice. Son nom a déjà été cité dans cette affaire”, a dit Sofiene Selliti.
La BBC rapporte que dans les documents obtenus par l’émission “Panorama” de la BBC, Chamseddine al-Sandi y est dépeint comme le “cerveau” des attaques du Musée du Bardo en mars 2015, puis de l’Hôtel Imperial de Sousse en juin 2015.
Sur les 38 personnes qui ont trouvé la mort à Sousse en juin 2015, 30 étaient britanniques.