On lui reconnait un bilan largement positif sur le plan sécuritaire, notamment baisse sensibles des actions terroristes et d’attentats au cours de son mandat à la tête de la direction générale de la sûreté nationale, une contribution efficace à faire face à l’attaque de la ville de Ben Guerdane en mars 2016.
Du gouvernement Habib Essid on reconnait plus facilement ses réussites sécuritaires et Abderrahmane Behaj Ali en est pour quelque chose pour les observateurs.
Alors que d’autres lui reprochent des actions de surveillance ciblant des politiques et de hauts dirigeants de l’Etat, des pressions et des arrestations à l’encontre de certains activistes de la société civile, d’avoir des ambitions et de l’autorité en “faisant le vide autour de lui”.
Dans les commentaires qui ont suivi l’annonce de sa démission, on cite souvent le cas de surveillance ayant ciblé Hafedh Caid Essebsi, le fils du Président et le fait que certains dirigeants de partis politiques cherchent à le pousser vers la sortie.
Dans une déclaration que nous avions publié à l’annonce de son départ on percevait le poids des pressions qui ont été exercés sur le directeur général de la sûreté nationale Abderrahmane Belhaj Ali, il disait en substance “qu’il était important pour lui de disposer des pouvoirs nécessaires pour ce qui est des décisions touchant à la sûreté du pays”.