Fête musulmane au dixième jour du mois de Muharram, l’Achoura a une origine qui remonte à la libération par Moïse du peuple juif de l’esclavage pharaonique. Depuis l’introduction du jeûne du ramadan, quelques années après, ce jeûne est devenu facultatif et l’événement est aujourd’hui l’occasion d’un jour de jeûne purificateur dans le monde musulman.
À cette signification initiale, le chiisme ajoute la commémoration du massacre de l’imam Hossein et de 72 membres de sa famille et partisans par le califat omeyyade à Kerbala en Irak. Pour se rappeler des douleurs qu’a subies l’imam Hossein, certains pèlerins se flagellent collectivement. En Irak, certains hommes se frappent le dos jusqu’au sang à l’aide de chaînes, au son des tambours et des chants religieux. Dans d’autres pays comme en Inde, ils se martèlent la poitrine. C’est à Kerbala en Irak qu’a lieu le pèlerinage principal.
En Iran, l’Achoura est commémorée par le Tazieh (ta’azīyah), un genre théâtral qui rejoue le massacre de l’imam Hossein (Source: Wikipedia)
En Tunisie, l’Achoura est aussi le moment de la commémoration d’Hassan et Hussein, les petits-fils du prophète qui ont été assassinés le 10 Muharram de l’an 61 de l’Hégire.
Il est aussi coutume de se souvenir des morts, il est également de coutume d’allumer un grand feu le soir de l’Achoura. Le jour de l’Achoura et dans certaines régions on prépare un plat traditionnel (“Bazine”) au poulet ou à la dinde.