L’association “SOS hépatites” a organisé, mardi, devant le ministère de la santé, un sit-in pour protester contre la non-disponibilité du traitement de l’hépatite C en Tunisie.
Kaïs Ben Ahmed, coordinateur général de l’association, a expliqué à l’agence TAP que le traitement de l’hépatite C n’est pas disponible en Tunisie, malgré l’existence, a-t-il dit, de 149 mille malades selon des sources au ministère de la Santé.
Ben Ahmed a indiqué qu’une réunion entre des représentants de l’association et le ministre de la Santé, Saïd Aydi, est prévu jeudi prochain. “SOS hépatites” est une association qui s’occupe de la prévention, l’information, la solidarité avec les malades de l’hépatite et leur défense.
Elle compte, selon Ben Ahmed, 1600 adhérents. Contactée par l’agence TAP, docteur Habiba Mamlouk, responsable du programme national de lutte contre l’hépatite, relevant de la direction des soins de base, a affirmé que le traitement est disponible pour les personnes indigentes et pris en charge par la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM).
Elle a, également, précisé que le ministère fournit le traitement de l’hépatite C aux malades n’ayant pas de couverture sociale, expliquant que c’est un comité médical national qui décide des malades devant bénéficier de ce traitement.
Quand au nombre des malades, elle a démenti le chiffre présenté par Ben Ahmed, affirmant que la prévalence en Tunisie est d’environ 0,03% de la population.
Une enquête nationale est, actuellement, en cours pour connaître le nombre exact des malades atteints des différents types d’hépatite, a-t-elle dit. L’enquête sera achevée en septembre 2015 selon Mamlouk.