La contamination d’une deuxième infirmière par le virus Ebola aux Etats-Unis, révèle une série de défaillances dans la gestion américaine du virus mortel.
En effet, l’hôpital de Dallas où le premier malade contaminé a été hospitalisé n’a pas détecté les symptômes, et les soignants qui l’ont pris en charge n’avaient ni formation, ni protocole, ni protection suffisante pour le faire. La première contamination a été annoncée dimanche: une infirmière, Nina Pham, suivie mercredi par une autre soignante. Toutes deux avaient été au chevet du malade libérien.
Un syndicat d’infirmières a fait savoir que l’hôpital texan où le Libérien est mort n’avait fourni au personnel aucun protocole pour traiter les patients contaminés par le virus.
Pourtant Barack Obama et les responsables sanitaires américains avaient affirmé en septembre être préparés face au virus qui pouvait s’étendre aux Etats-Unis, et que la contamination serait rapidement contenue. Mais lorsqu’un Libérien, revenu de ce pays touché par l’épidémie, s’est présenté le 25 septembre dans un hôpital de Dallas avec de la fièvre et des douleurs musculaires, il a été renvoyé chez lui quatre heures plus tard, mettant sa famille et le personnel soignant en danger de contamination.