Le projet “Smart Tunisia” et “le conseil supérieur numérique” seront les projets prioritaires pour l’étape à venir, a déclaré lundi à Hammamet le ministre de l’Enseignement supérieur, Taoufik Jelassi.
“La promotion des utilisations des nouvelles technologies dans l’enseignement universitaire n’est plus un choix puisqu’il s’agit d’un impératif pour préparer les étudiants de la jeune génération au numérique”, a encore souligné le ministre de l’enseignement supérieur à l’ouverture du colloque à Hammamet sur le thème “le numérique et l’enseignement supérieur dans l’espace méditerranéen”.
“La formation de formateurs dans ce domaine constitue une urgence pour améliorer la qualité des programmes d’enseignement et l’employabilité des diplômés de l’université mais aussi pour impulser chez les jeunes le sens de l’initiative”, a encore dit le ministre.
Plusieurs opportunités s’offrent à la Tunisie dans ce domaine dont notamment l’octroi par la Hongrie à partir de septembre prochain d’une centaine de bourses d’études ou encore la consécration par les Etats-Unis d’une enveloppe de 10 millions de dollars sous forme de bourses d’études.
Le colloque qui se poursuivra durant trois jours est organisé par l’université virtuelle de Tunis et l’association de l’espace numérique ouvert sur la méditerranée e-OMED.
Au programme du colloque l’examen de différentes questions dont l’enseignement à distance, la conception de contenus numériques, l’économie numérique et la formation de formateurs dans ce domaine.
Ce colloque “offre la possibilité d’établir des opportunités de dialogue, d’impulser la formation à distance et l’enseignement virtuel. Il s’agit d’un choix stratégique pour la Tunisie” a soutenu Jilani Lamloumi, président de l’Université virtuelle de Tunis (UVT), une institution créée depuis une dizaine d’années et qui propose des formations diplômantes dans 14 spécialités.