Le président de la République provisoire, Moncef Marzouki, s’est dit confiant en la réussite du processus de transition en Tunisie, malgré les écueils et les difficultés rencontrées, citant, entre autres, une minorité, qui “ne croit pas en la démocratie et qui tente de perturber le processus” .
Lors d’une conférence, mardi, devant des universitaires, des juristes et des étudiants en Droit à l’Institut de droit de l’Université de New York, en marge de sa participation à la 68e Assemblée générale de l’ONU, Marzouki a souligné l’importance des défis sécuritaires, économiques et politiques auxquels fait face la Tunisie en cette phase délicate de son histoire.
Marzouki a, également, mis en relief les dissemblances entre les processus de transition en Tunisie et en Egypte, écartant, à ce propos, l’idée de voir se reproduire le scénario égyptien en Tunisie eu égard, a-t-il noté, à la lucidité et au sens de la responsabilité des politiques tunisiens, au savoir-faire de la société civile et à la neutralité de l’armée et de la police républicaine. Tous ces facteurs, a-t-il ajouté, sont de nature à renforcer ma conviction en la réussite du processus de transition en Tunisie.
Le président Marzouki a insisté aussi sur la corrélation entre démocratie et droits de l’Homme, relevant le souci des différents protagonistes politiques, quelles que soient leurs orientations, de voir la nouvelle constitution garantir les principes des droits de l’homme, de la démocratie et du pluralisme, ainsi que leur détermination à parachever, dans les plus brefs délais, la phase de transition.
Par ailleurs, le président Marzouki a évoqué son initiative relative à la création d’une Cour constitutionnelle internationale, relevant que cette initiative bénéficie du soutien de l’Union africaine et de plusieurs pays de l’Amérique latine, d’Europe et du Monde arabe.