Le ministre des affaires sociales Khalil Zaouia a rencontré mardi à Ben Guerdane un groupe de réfugiés du camp de Choucha (gouvernorat de Médenine).
La rencontre a porté sur la situation des réfugiés, particulièrement ceux qui n’ont pas encore obtenu l’asile alors que la fermeture du camp de Choucha est prévue fin juin prochain.
Le ministre a qualifié leur situation de ”compliquée” dans la mesure où la Tunisie ne dispose pas d’une loi sur l’asile. Il a aussi indiqué que la Tunisie ne les abandonnera pas et refusera toute solution “coercitive”, appelant les réfugiés à être compréhensif en raison de la situation exceptionnelle que traverse actuellement le pays.
M. Zaouia a affirmé que le dialogue reste ouvert pour trouver les solutions adéquates à ce dossier ajoutant que le gouvernement Tunisien s’est adressé au Haut Commissariat aux réfugiés et aux Nations Unies pour demander l’examen des dossiers des réfugiés du camp de choucha.
Il a expliqué que le HCR a décidé, suite à de nombreuses rencontres, de ne plus examiner ce dossier dans la perspective d’une réinstallation de ces réfugiés dans d’autres pays tout en exprimant sa disposition à financer et à appuyer l’intégration des réfugiés en Tunisie.
Les réfugiés, originaires de différentes nationalités, ont refusé leur intégration en Tunisie en raison de l’absence d’un cadre juridique relatif à l’asile appelant le gouvernement Tunisien à faire pression sur le HCR pour leur trouver une solution acceptable et le réexamen de leur dossier.
Ils ont aussi critiqué le HCR qui a refusé tout dialogue avec les réfugiés indiquant n’avoir jamais entravé la fermeture du camp de choucha. Ils ont aussi accepté d’être transféré vers un autre camp en Tunisie jusqu’à la régularisation de leur dossier.