« La communication politique dans le monde arabe et en Afrique : les approches et les mécanismes de sa pratique », est le thème de l’édition 2013 du colloque international qu’organise annuellement au mois d’avril, l’Institut de presse et des sciences de l’information (IPSI), en collaboration la fondation allemande Konrad Adenauer et dont les travaux ont démarré jeudi, à Tunis.
Le directeur de l’IPSI, Taoufik Yaakoub, a fait savoir que le thème de l’actuel colloque est intimement lié à la phase de transition démocratique que traverse le pays. Il a souligné la nécessité de réfléchir à la manière de redéfinir le paysage de la communication politique, en s’ouvrant sur des expériences comparées et en les adaptant à la réalité des pays en phase de transition démocratique. Après un aperçu historique sur la communication politique, Yaacoub a annoncé la sortie de la première promotion de diplômés en communication politique, un master mis en place par l’IPSI au regard de l’importance que revêt ce domaine.
Le représentant résident de Konrad Adenauer, Hardy Ostry, s’est, quant à lui, intéressé à l’objet de la table ronde qui regroupera, en marge du colloque, une pléiade de professionnels de la communication et de la communication politique, pour étudier la relation entre la communication politique et le sondage d’opinion, outre les questions du pilotage des compagnes électorales et des mécanismes de la pratique communicationnelle, à travers l’expérience de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE).
Le coordinateur scientifique du colloque, Moez Ben Messaoud, a, de son côté, évoqué les problématiques théoriques et pratiques posées par la question de la communication politique, soulignant le rôle des médias, des sondages d’opinion, du marketing et de la publicité politique dans la formation de l’opinion publique. Les participants au colloque, entre experts et professeurs spécialisés en communication et en information politique venus de France, du Maroc, de Libye, d’Algérie, d’Egypte, du Liban, d’Arabie Saoudite, du Bahrein, du Qatar et du Congo, auront à débattre vendredi, des approches théoriques et historiques de la communication politique, entre autres questions.