Les atteintes à la liberté d’expression pendant le régime de Ben Ali étaient dues plus à une question de ”pratiques” que de législation, a affirmé le secrétaire général du CPR (Congrès pour la République), Mohamed Abbou, à l’ouverture, lundi, à Sfax, d’un colloque international sur la liberté d’expression.
Le chef de l’unité de recherche ”Conventions et arbitrage” de la Faculté de droit de Sfax, Sami Jerbi, a appelé à la révision de la législation tunisienne en matière de code de la presse.
L’expert français en droit politique et droits de l’Homme Serge Slama, a souligné, pour sa part, l’importance de l’accès à l’information et de la protection des sources en tant que piliers de la liberté d’expression dans les régimes démocratiques.
L’universitaire Omor Boubakri (Faculté de droit de Sfax) a passé en revue les différentes restrictions à la liberté d’expression auxquelles recourent les régimes arabes sous couvert de “liberté des personnes” et de “trouble à l’ordre public”.
Des participants à ce séminaire de deux jours organisé par la faculté de droit de Sfax en partenariat avec l’université Paris 13 ont suggéré d’inscrire les décrets-lois 115 et 116 régissant le secteur de la presse à l’ordre du jour du colloque.
WMC/TAP
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