Le flux des arrivées du côté libyen s’est accentué au poste frontalier de Ras Jédir (Gouvernorat de Médenine), atteignant les 10 mille personnes, de différentes nationalités, entre la nuit du mercredi et aux environs de midi, dans la journée du jeudi, dans la crainte de la possibilité de sa fermeture, selon une source sécuritaire au point de passage. Elle a indiqué, dans une déclaration à la correspondante de l’agence TAP à Médenine, que “le nombre des Egyptiens commence à augmenter”.
La même source a souligné que, “dans l’après-midi du mercredi, 350 Egyptiens ont été autorisés à traverser le point de passage et se sont dirigés, directement, vers l’aéroport international de Djerba/Zarzis pour partir vers leur pays”, ajoutant qu’aujourd’hui, “1500 Egyptiens n’ont pas été autorisés d’entrer à travers le poste frontière, en attendant l’obtention par les parties sécuritaires de ce qui prouve qu’ils vont être évacués, directement, vers l’Egypte”.
La pression des Egyptiens qui demandaient avec insistance de traverser a provoqué un état de désordre et de tension au point de passage, du côté tunisien, et les responsables du point de passage du côté libyen ont été obligés de tirer en l’air, à maintes reprises, pour venir à bout des bousculades, d’après la même source.
D’autre part, l’autorisation de passer la frontière a été accordée à des ambulances transportant des blessés libyens, alors que le flux du personnel des missions diplomatiques et des société pétrolière se poursuit.
En outre, les autorités sécuritaires du point de passage frontalier continuent à faire preuve de minutie et de vigilance dans l’application des procédures de passage des arrivants, en recevant les voyageurs par groupes limités, afin d’éviter la pression.