La grève générale observée, mardi, 17 septembre 2013, à l’appel du Syndicat national des journalistes tunisiens et du Syndicat général de la culture et de l’information obéit à des modalités précises telles que fixées par les deux structures, laquelle grève est, largement, suivie dans le secteur.
En application de leur communiqué conjoint diffusé, depuis samedi dernier, les syndicats ont appelé les journalistes à observer la grève avec présence sur le lieu de travail.
Ces derniers devaient, également, faire massivement acte de présence au siège du SNJT, le même jour à partir de 14h.00. Dans la presse écrite, les modalités prévues prescrivent de signer l’état de participation, d’annoncer la grève à la “une” des journaux à paraître le 17 septembre et de se limiter, le jour même, à la couverture de la grève générale protestataire. En ce qui concerne la presse électronique, la grève est annoncée en page d’accueil du site, la couverture de l’actualité devant se limiter à la grève générale, le jour de débrayage.
A l’Agence TAP, le travail consiste, uniquement, en la diffusion des déclarations et communiqués importants, la page d’accueil du site web de l’agence devant afficher le terme “grève”. Pour ce qui est des radios, un seul bulletin d’information est diffusé, ne comportant que les titres des faits les plus saillants de l’actualité.
Quant aux autres journaux parlés et bulletins habituels, ils ne doivent comporter que le générique et l’annonce de la grève des journalistes. Les radios privées sont appelées à consacrer leurs talk- shows au sujet de la grève et des atteintes subies par les journalistes dans l’accomplissement de leur travail. Sur les deux chaînes de la télévision publique, Watania 1 et 2, les journaux télévisés doivent uniquement annoncer les titres de l’actualité sans apparition à l’écran du journaliste-présentateur. Quant au travail des équipes de couverture, il se limite au suivi de la grève générale, tout comme les talk-shows télévisés.