Le secrétaire régional du Congrès Pour la République à Monastir Al-Motassem Bellah Zoghlami a annoncé, mercredi, la démission du bureau régional du parti “à la majorité des membres”.
“Cette décision a été prise mardi soir en raison du non respect du bureau politique pour les décisions du Conseil national du parti”, a-t-il expliqué dans une déclaration à l’agence TAP.
Le Conseil national du CPR, tenu le 2 février, avait publié une déclaration en plusieurs points, annonçant principalement le retrait des ministres du CPR du gouvernement, dans un délai d’une semaine, en cas d’inacceptation par le mouvement Ennahdha des revendications du parti.
“L’ultimatum a expiré samedi dernier et les ministres du CPR n’ont pas démissionné”, a-t-il lancé, relevant qu'”ils ont en revanche été surpris de voir leurs démissions gelées”. Il s’agit, a-t-il dénoncé, d’un dépassement par rapport aux décisions du Conseil National et un outrage à la légitimité démocratique”.
Le secrétaire général du CPR Mohamed Abbou avait annoncé, lundi, lors d’une conférence de presse, que le bureau politique du parti a décidé de geler, pour une semaine, sa décision de retirer ses ministres du Gouvernement « après s’être réuni, dimanche avec le mouvement Ennahdha qui s’est montré disposé à satisfaire les revendications du CPR ».
Il a, également, nié l’existence de divergence des positions au sein du CPR, entre refus du gouvernement de technocrates et appel à un gouvernement restreint.
DI/TAP
Lire aussi :