
En date du 29 septembre, l’Agence de la santé publique du Canada dénombrait 386 infections au VNO pour l’année 2012. Ce nombre était de 102 en 2011.
Ses symptômes les plus graves peuvent comprendre l’apparition rapide d’une céphalée sévère, une forte fièvre, des raideurs au cou, de la nausée, de la difficulté à avaler, des vomissements, de la somnolence, de la faiblesse musculaire et la paralysie.

Il s’agit toutefois du nombre de cas le plus élevé depuis 2003, soulignent les CDC, qui rappellent que le virus du Nil occidental a été observé pour la première fois en 1999 aux Etats-Unis.
Selon les autorités sanitaires, cette explosion des infections en 2012 pourrait s’expliquer notamment par le dernier hiver particulièrement clément, un printemps précoce et un été chaud.
La Grèce, qui est déjà sous le coup d’une situation économique catastrophique avec un taux de chômage de plus de 25% au niveau national, doit faire face à une nouvelle menace : les maladies infectieuses transportées par les moustiques.

En Grèce on dénombre au 11 octobre 16 décès attribués au virus du Nil. «Pour un pays européen, laisser ce genre de situation se développer et hors de contrôle est très inquiétant» a déclaré Apostolos Veizis, directeur du soutien médical opérationnel de MSF en Grèce.
Les experts des maladies infectieuses en Grèce et au niveau européen sont d’accord pour dire qu’actuellement, au moins en termes de nombre de patients, le problème de la malaria dans le pays est mineur comparé aux autres problèmes du pays.
Près de 59 cas ont été recensés jusqu’à présent en Grèce cette année, dont 48 avaient été importés par des migrants ou des touristes grecs partis en vacances. Les cas de virus du Nil sont environ trois fois plus nombreux, avec 159 pour cette année.




