D’après le journal électronique canadien, globandmail l’agence de rating Moody’s vient de donner une dure leçon à la démocratie tunisienne encore fragile (si ce n’est embryonnaire) quant à la manière de gérer la politique monétaire et les marchés financiers.
L’Agence a presque condamné la révocation « gratuite » de Mustapha Kamel Nabli économiste en chef à la Banque mondiale rentré au Bercail « aux premiers temps des printemps arabes pour servir son pays et qui s’est trouvé « out » après avoir perdu les faveurs du Président provisoire de la République Moncef El Marzougui.
« M.Nabli s’est battu pour préserver l’indépendance de la Banque centrale et a défendu son autonomie refusant toute interférence dans la politique monétaire alors que le gouvernement a estimé que sa seule réalisation était la maîtrise de l’inflation ».
Le gouvernement tunisien dominé par les Islamistes a soutenu la révocation de M.K.N et a gagné par une majorité simple observe le journal qui fait remarquer que Chedly Ayari candidat de la Présidence au poste de gouverneur « date » de l’ère postcoloniale…
A.B.A
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