Des partis politiques ont appelé, jeudi, dans un communiqué, à une marche pacifique, samedi 28 janvier, à partir de midi, au départ de la place des droits de l’Homme, avenue Mohamed V, à Tunis.
Cette manifestation vise à dénoncer ce que les parties signataires qualifient de “détérioration de la situation des libertés dans le pays et la répétition des agressions contre des personnalités nationales et politiques, des militants d’associations, des journalistes et des défenseurs des droits de l’Homme, et des actes de violence, dans différentes régions de la Tunisie”.
Les parties signataires du communiqué sont le Parti démocratique progressiste (PDP), le mouvement Ettajdid, le parti Afak Tounès, le Parti travailliste tunisien, le Parti Républicain et le Pôle démocratique moderniste.
De son côté, le Parti des forces du 14 janvier a fait part de son mécontentement face aux agressions subies par les journalistes lors de l’accomplissement de leur mission. Il a demandé “à garantir la protection nécessaire à tous les hommes et les femmes journalistes, parce que le pays a besoin de leur travail et de leur rôle actif dans la réalisation des objectifs de la révolution et les réformes constructives”.
Dans le même contexte, l’Union syndicale des travailleurs du Maghreb arabe (USTMA) a condamné tous les actes de violence visant des journalistes, “dans une tentative de porter atteinte à la liberté d’expression“.
Il a appelé, à cet effet, “à l’attachement au dialogue pour résoudre les différends”. L’USTMA fait de son “refus des procès en tant que moyen pour porter atteinte à l’opinion différente et à la créativité”.
L’Union a appelé, d’autre part, à protéger l’intégrité des établissements éducatifs et universitaires contre la violence soulignant son attachement au droit des étudiants à suivre leurs études et à passer leurs examens
(TAP)
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