Une étude a été effectuée par les chercheurs de l’Inserm, du CNRS et de l’Université de Grenoble Alpes qui démontre que les polluants atmosphériques augmentent les risques d’un cancer des poumons et seraient aussi un facteur de risque pour le cancer du sein.
Le chercheur Rémy Slama, épidémiologiste environnemental et directeur de la recherche à l’Inserm a déclaré que “Réaliser une large méta-analyse comme celle-ci est une approche qui a l’avantage de synthétiser toute la littérature scientifique sur la question et donc d’obtenir des résultats particulièrement robustes. En l’occurrence pour le dioxyde d’azote l’analyse a porté sur un ensemble de 36 études totalisant plus de 120 000 cas sur 3,9 millions de sujets”.
Trois polluants sont mis en cause à savoir les particules en suspension avec un diamètre inférieur à 10 microns (PM10), les particules en suspension avec un diamètre inférieur à 2,5 microns (PM2,5) et le dioxyde d’azote (NO2).