Le secrétaire général du Courant démocrate, Mohamed Abbou, a affirmé que la surveillance policière dont il fait l’objet depuis environ une semaine a cessé mardi à midi.
Abbou s’exprimait, mercredi, dans une déclaration de presse en marge de la conférence de presse tenue par le Courant démocrate et consacrée à la présentation des résultats du deuxième congrès du parti, organisé le week-end dernier.
Mohamed Abbou a, dans sa déclaration, accusé le chef du gouvernement, Youssef Chahed, et le ministre de l’Intérieur, Hichem Fourati, d’avoir “donné des instructions pour le mettre sous surveillance policière”. Il a ajouté qu’il dispose d’un enregistrement vidéo de la filature policière.
D’après lui, ce genre de pratiques rappelle celles adoptées par les régimes despotiques. “La Tunisie post-révolution rejette de telles pratiques”, a-t-il dit.
Intervenant lors de la conférence de presse, Abbou a indiqué que le parti s’attellera lors de la prochaine étape à la formation des commissions qui seront chargées d’élaborer le programme du parti.
Le conseil national du parti se réunira également pour choisir son président et définir les critères pour se présenter aux élections législatives au plus tard dans deux semaines.
Il a noté que le Courant démocrate poursuivra, dans une seconde phase, ses activités dans les régions et les différentes circonscriptions électorales pour constituer les listes du parti et les soumettre ensuite aux congrès régionaux avant leur adoption par le bureau politique.
Le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Sofiène Zaag, a démenti, mardi, les propos de Mohamed Abbou, expliquant que “le ministère ne surveille ni le secrétaire général du Courant démocrate, ni aucune autre personnalité politique”.