Le maire de la ville japonaise de Sapporo, Katsuhiro Akimoto a annoncé la probabilité du retrait de la candidature de sa ville pour l’organisation des Jeux olympiques d’hiver 2026, pour privilégier une candidature en 2030.
La ville de Sapporo avait officiellement déclaré début avril son intérêt pour l’organisation de l’événement.
” Il est peu probable que les infrastructures urbaines soient totalement prêtes d’ici à 2026″, a souligné lundi le maire Katsuhiro Akimoto lors d’une conférence de presse commune avec le président du Comité national olympique Tsunekazu Takeda, en référence à des projets routiers et
ferroviaires.
“En 2030, elles seront plus avancées, donc nous discutons actuellement pour savoir si nous allons donner suite à notre candidature pour les Jeux de 2026 ou regarder plutôt vers 2030”, a-t-il ajouté.
Outre Sapporo, Graz (Autriche), Calgary (Canada), Cortina d’Ampezzo et un ticket Milan/Turin (Italie), Stockholm (Suède), Sion (Suisse) et Erzurum (Turquie) se sont engagés dans la première phase de la procédure en déposant leur dossier auprès du Comité international olympique (CIO).
L’hôte des JO-2026 sera désigné en septembre 2019. Mais Sapporo, qui avait déjà organisé des JO en 1972, ne fait pas figure de favorite. Après Pyeongchang en 2018 et Pékin en 2022, il semblerait logique que la grand-messe des sports d’hiver revienne en Amérique du Nord ou en Europe en 2026, d’autant que le Japon organise les Jeux d’été en 2020.
Si la décision de renoncer pour 2026 n’a pas été définitivement prise, M. Takeda a insisté sur le fait qu’il était “essentiel pour une ville hôte” d’avoir un environnement bien préparé, avec notamment le train à grande vitesse Shinkansen desservant la région.
Même en 2030, une victoire de Sapporo, située sur l’île septentrionale d’Hokkaido, est loin d’être assurée face à une concurrence qui s’annonce vive: les précédentes villes hôtes Lillehammer (1994) et Salt Lake City (2002) ont ainsi laissé entendre qu’elles pourraient postuler.