Le prince héritier de l’Arabie Saoudite, Mohamed Ben Salmane, fait une entrée en force en politique suite à une purge sans précédent qu’a connue le royaume de la péninsule arabe. Une purge qui rappelle (mais ans le sang) celle du président de la Corée du Nord qui n’hésite pas à tuer ou à assassiner tous ceux qui lui barrent la route.
Pour rappel, 200 personnes ont été arrêtées et emprisonnées durant le mois de novembre. Cette purge vise à lutter contre la corruption et a visé des hommes d’affaires influents ainsi que des princes et de hauts fonctionnaires fortunés.
Le Prince Miteb Ben Abdallah, ancien patron de la Garde Nationale, a été libéré après avoir versé quelques milliards dans les caisses de l’Etat.
Le procureur général de l’Arabie Saoudite avance qu’il ne s’agit que d’une goutte d’eau par rapport aux autres milliards qui seront versés dans les caisses de l’Etat. Il estime que la somme atteindra les 100 milliards.
Plus de 2.000 comptes en banque ont été gelés, 41 personnes libérées suite à un interrogatoire, et 159 personnes maintenues en état d’arrestation; d’autres auraient même été battus, rapporte RFI.
Al-Walid Ben Talal est poursuivi pour blanchiment d’argent. Il pourrait être parmi les princes qui accepteront de payer pour leur libération. Idem pour Mohammed Hussein Al Amoudi, à la tête d’une fortune de 10 milliards de dollars, dont 3 auraient été indûment perçus, selon les autorités, dans la mise en place de fermes laitières en Ethiopie.