Le projet de loi approuvant la convention arabe de lutte contre la corruption a été voté mercredi par 136 voix sans aucun refus ni abstention.
En réponse aux interrogations des députés, le ministre de la fonction publique et de la gouvernance Abid Briki a affirmé que son département suit de près les barons de la corruption et qu’il reçoit les requêtes de toutes les parties, y compris les citoyens. L’objectif étant essentiellement, de rétablir la confiance des Tunisie dans les appareils de l’Etat, a-t-il soutenu.
Le ministre a relevé que le gouvernement œuvre en vue de mettre en place un arsenal juridique pour cerner et contrer la corruption.
Malgré certains trébuchements, la Tunisie a gagné le combat de la démocratie dans sa dimension politique. Il lui reste de garantir le droit de tous aux ressources du pays, a-t-il souligné.
Selon le ministre, la lutte contre la corruption n’est pas l’apanage du gouvernement uniquement, elle concerne aussi le parlement, la société civile et les médias. Il a rappelé, dans ce sens, la dernière mesure prise par le gouvernement consistant en la formation d’une unité d’intervention rapide contre la corruption et la contrebande.
De leur côté, les députés ont insisté sur la lutte et le signalement de la corruption à travers la révélation des noms des personnes impliquées.
Ils ont mis en garde contre la prolifération de ce fléau et ses incidences négatives sur les investisseurs étrangers.