Les moyens de garantir le caractère contraignant des stratégies de lutte contre la corruption a été au centre de la conférence ministérielle du Réseau arabe pour l’intégrité et contre la corruption (ACINET), placée sous le signe “Le renforcement de la redevabilité pour le développement durable de la région arabe” et dont les travaux ont démarré lundi 5 septembre.
Un panel d’exerts tenu en marge de la conférence ministérielle a permis d’examiner les moyens de renforcer les efforts de l’instance nationale de lutte contre la corruption et de passer en revue les expériences comparées dans ce domaine.
Les participants ont planché les mesures à prendre en vue de concrétiser les mécanismes proposés dans le cadre d’une stratégie nationale de bonne gouvernance et de lutte anti-corruption.
A ce titre, les participants ont déploré le manque de volonté politique des hauts responsables, la persistance de l’impunité et l’absence d’une structure indépendante pour l’évaluation du rendement.
Prenant la parole, le directeur du projet régional de lutte anti-corruption et de renforcement de l’intégrité dans les pays arabes, Arkane Sablani a rappelé les principaux axes de cette conférence.
Au menu, les mécanismes de redevabilité, à savoir les parlements, les organes de contrôle et les instances juridictionnelles.
L’Acinet a été lancé le 30 juillet 2008.Il compte 47 membres de 18 pays arabes, outre les membres observateurs et les représentants des groupes non-gouvernementaux.
L’Acinet œuvre à faciliter les échanges d’informations et d’expériences, ainsi qu’au renforcement des capacités en rapport avec ses domaines d’intérêt.
Il coopère avec la Ligue des Etats arabes, le Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud), l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (UNODC) et l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).