Un des juges d’instruction du Tribunal de première instance de Tunis a auditionné Hichem Gharbi, agent de la sécurité présidentielle et décidé de le laisser en état de liberté dans l’affaire des archives de l’institution de la présidence de la République.
Dans une déclaration lundi à l’agence TAP, l’avocat de Hichem Gharbi, Nizar Ayed a indiqué que 3 membres ont été jusqu’à présent auditionnés par le juge d’instruction, y compris l’ancien directeur général de la sécurité présidentielle.
L’Instance Vérité et Dignité a saisi la Justice suite à son empêchement, par la sécurité présidentielle, le 26 décembre 2014, d’accéder au Palais de Carthage et de transporter les archives dans des camions loués à cet effet, selon la présidente de l’instance Sihem Ben Sedrine.
Pour l’avocat Nizar Ayed, il s’agit d’une tentative de mettre la main sur les archives du Palais de Carthage qui renferme, en plus des archives de la présidence, une partie des archives de l’Organisation de libération de la Palestine.
S’interrogeant sur les vrais motifs de la démarche de l’IVD, Me Ayed a tenu à préciser que la loi sur la justice transitionnelle n’autorise pas le transfert de toutes les archives mais seulement les documents menacés de destruction.